Les grands objectifs de l’humanité post-pandémique, de la santé au climat, de la paix à l’inclusion sociale, transcendent les intérêts de chacun et ne sont poursuivis qu’avec les intérêts des autres : en fait, ils sont unis par la nécessité de parvenir à une forme de compréhension globale.
On peut probablement affirmer que ce n’est pas particulièrement nouveau. Mais la condition contemporaine rend la compréhension, pour ne pas dire la coopération, fondamentalement nécessaire. pour des raisons structurelles. La recherche et l’éducation font partie intégrante de cette dynamique contemporaine.
De quoi s’agit-il? À l’ère de la connaissance, la valeur se concentre sur l’intangible : la recherche, le design, l’image, l’organisation, la signification des produits. L’infrastructure numérique est essentielle à la gestion des connaissances, qui résume précisément la valeur économique. À son tour, la valeur est définie lorsque le demandeur la reconnaît dans la proposition de l’offrant : elle se produit donc dans la dimension de la communication. Contrairement au prix, la valeur n’est pas seulement monétaire, elle est aussi culturelle.
Ainsi, la dimension de l’échange essentiel se transforme : il ne s’agit pas tant de la fixation quantitative des prix et des quantités échangées de biens matériels, qui a lieu sur le marché, mais plutôt du dialogue entre les humains qui expriment et reconnaissent la valeur des connaissances intégrées dans les produits et les services. En bref, l’économie de la connaissance fonctionne si ceux qui offrent et ceux qui demandent communiquent et comprennent la valeur des connaissances intégrées dans les produits et services. Dans un contexte mondial, ces communications sont internationales et interculturelles et doivent donc traverser les frontières linguistiques et culturelles, ce qui signifie que les services de l’industrie de la traduction et de la localisation sont stratégiques. Si cela est vrai, le sujet de la compréhension mutuelle entre les personnes et les populations devrait figurer en tête de liste des priorités pour les entreprises et les acheteurs.
Alors, quels sont les risques et les opportunités qui peuvent être reconnus dans un scénario comme celui-ci ?
Occupés au quotidien à développer leurs entreprises, les entrepreneurs, les dirigeants d’entreprises publiques et privées, les serviteurs de l’État et les dirigeants d’établissements d’enseignement peuvent être tentés de reporter leur engagement dans des activités de communication internationales. Bienvenue dans le monde des services de traduction et de localisation, un monde dans lequel Telelingua imagine des solutions qui rapprochent les hommes en dépassant la barrière de la langue. Si la transmission d’un texte d’une langue à une autre devient plus facile pour les grandes langues grâce à la traduction automatique, la valeur ajoutée de la prise en compte des différents contextes culturels est à explorer et devient la tâche d’activités commerciales importantes. Non seulement le marketing, en aval de la production, mais aussi la planification et la conception, en amont : parce que les produits et les services en eux-mêmes communiquent. Toutes les activités de la plate-forme, par exemple, sont en fait le produit et la communication de l’entreprise combinée. et la structure
des plateformes ajoute souvent à la forme des institutions qui fournissent un service précieux à la société. Dès le stade de la conception, le service doit penser à être accessible pour générer une compréhension mutuelle entre ceux qui collaborent au développement de formes de valeur sociale.
Il fut un temps où l’on aurait pu penser que l’économie industrielle s’intéressait d’abord aux procédés de production des biens, puis à la publicité nécessaire pour les faire connaître afin de les vendre. Aujourd’hui, la communication – c’est-à-dire le partage des connaissances nécessaires pour exprimer et reconnaître la valeur – fait partie intégrante de la conception du produit et de l’ensemble de l’entreprise qui le produit. Et il en va de même pour les établissements d’enseignement, les centres de recherche, les associations civiques, etc.
Certains pourraient faire valoir que la compréhension internationale n’est effectivement atteinte que par le développement d’une lingua franca, ou d’un outil mondial d’expression. Mais quelle que soit la langue choisie pour relier les cultures, elle impose en fait à la communication les structures culturelles du pays d’origine de cette langue.
Le multilinguisme renforce la profondeur des cultures qui ont développé leurs propres langues au fil du temps : en s’adaptant aux modes d’expression d’une autre culture, les gens ne peuvent pas puiser dans leur propre culture mais doivent se limiter à leur connaissance de la culture d’autrui.
La diversité culturelle est une forme de richesse. Tant que ça ne divise pas.